Terminologie

Le mot anglais bug appartient au jargon des ingénieurs de matériel et représentant les problèmes qui y survenaient. L’utilisation du terme pour décrire les défauts de systèmes mécaniques date d’au moins avant les années 1870. Thomas Edison, entre autres, utilisait le mot dans ses notes.

Le terme « bogue » est référencé dans le dictionnaire Larousse en ligne avec pour définition «Défaut de conception ou de réalisation d’un programme informatique, qui se manifeste par des anomalies de fonctionnement de l’ordinateur.».

Le CNRTL ne retient le mot « bogue » que dans son acception de « Enveloppe piquante de la châtaigne, de la faîne, de la noisette et de certaines graines de légumineuses ».

Le site FranceTerme recommande le terme bogue ainsi que les dérivés déboguer, débogage et débogueur.

Le terme est parfois faussement attribué à Grace Hopper.
Elle constata dans son journal d’entretien, conservé à la Smithsonian Institution, en date du 9 septembre 1947, 15 h 45, que deux contacts d’un relais causaient le mauvais fonctionnement du Harvard Mark II, l’un des premiers ordinateurs électromécaniques.
Hopper ne trouva pas le bug, comme elle le reconnaissait volontiers. Les opérateurs qui l’ont trouvé plus tard, y compris William “Bill” Burke, du laboratoire d’armes naval étaient familiers avec le terme d’ingénierie et amusés ont gardé l’insecte avec l’annotation “premier cas réel de bogue trouvé.”

Photo du « premier cas réel de bug (“insecte” en anglais) », dans le journal d’entretien du Harvard Mark II conservé à la Smithsonian Institution.

C’était un terme utilisé par les ingénieurs en mécanique et électricité, expliquant les difficultés rencontrées dans l’équipement, longtemps avant que Grace Hopper ait entendu parler de ce mot.

Sources bibliographiques :