Les descriptions du monde que réaliseraient nos sciences ne seraient qu’un point de vue « déformant » et incomplet, inévitablement. Le biais de chacune de nos expressions, scientifiques, philosophiques, religieuses, animistes, artistiques, etc., ne coïncide guère, ou pas, et rares sont les approches ayant tenté une vision holistique englobant tous les points de vues, sans forcément les opposés. Nous ne sommes qu’une expression du vivant, parmi d’autres, ni plus ni moins, et « que nous sommes dans la nature [1], pas en dehors ». Déjà au XVIIe siècle Baruch Spinoza (1632-1677), en occident, élaborait cette thèse, que Isaac Newton (1642-1727), un peu plus tard, réfuta, semble-t-il, à travers une sorte d’intégrisme scientifique réduisant le monde à une formulation mathématique universelle ?

Cet aspect est exprimé à travers les narrations réunies sous le vocable « İpanadrega », et particulièrement dans les volumes : 3. 4. « singes savants, du robote à la chose », une chronologie de récits entremêlés et indissociables, faits de parcours divers, tout ce que l’on perçoit d’une probable « philosophia vitae » du vivant où se mêlent des racontements de « singes savants » croyant savoir, « du robote à la chose », tous les outillements du vivant…

Note(s)

  1. ^ Étonnamment, l’idée de nature n’existe pas dans la plupart des civilisations d’Asie. Le terme même, est purement d’expression occidentale !