Actuellement, les paléontologues donnent à Homo sapiens un âge d’environ 310 000 ans ; les plus vieux ossements retrouvés à Djebel Ighour au Maroc en 2017 permettent de dater par thermoluminescence les restes retrouvés et augmentent de plus de 100 000 ans ceux de deux crânes datés de -  195 000 ans, et appelés Omo 1 et Omo 2 (attribués à deux crânes découverts à Kibish, en Éthiopie, en 1967) ; viennent ensuite ceux de l’Homme d’Herto encore appelé Homo sapiens idaltu, datés d’environ -  154 000 ans, tous en Afrique, ce qui fait dire à Michel Brunet (paléoanthropologue) que « nous sommes tous des Africains… ». Les premiers représentants du genre Homo seraient apparus il y a environ 2,8 millions d’années.

https://www.hominides.com/data/images/buisson/arbre-genealogique-hominides.jpg

Sources bibliographiques :

*

A la recherche des gènes disparus (extrait de l’article)

Revenons 500 000 ans en arrière. Nos ancêtres Homo erectus parcourent alors la planète avec des cerveaux environ deux fois plus petits. Ce ne sont pas encore des Homo sapiens. Il leur manque un déclic pour maîtriser l’abstraction et les notions complexes. Et puis, ce déclic se produit.

Des paléogénéticiens, spécialistes de l’ADN préhistorique, viennent de découvrir comment. Ils ont trouvé la réponse dans le génome de nos lointains ancêtres. Le chercheur suédois Svante Paabo a été le pionnier de ces recherches. Son équipe vient de découvrir qu’une mutation fortuite, apparue il y a 500 000 ans environ dans le génome des hominidés, a tout changé pour notre cerveau…

*