Tentative de définition « holistique » (en essayant d’englober tous les aspects) de ce que l’on appelle une sonorité, et de ses différents modes de visualisations :
(Ce qui suit est extrait de la notice du volume 2. « petit chemin », de récits réunis sous le vocable « İpanadrega », augmenté d’ajouts de liens et autres informations complémentaires)
Une sonorité exprime la qualité d’une vibration sonore dans l’air que nous respirons, c’est-à-dire la capacité qu’ont les molécules de ce gaz à diffuser un phénomène oscillatoire tel qu’un bruit, de la parole, une musique ou un chant… Les récits formulés dans ce « petit chemin » sont pour l’essentiel issus d’une captation de ces sonorités indispensables à notre entendement acoustique que transmettent nos oreilles (perception aérienne ou tympanique) et notre squelette (perception osseuse) à notre cerveau afin de décoder un évènement vibratoire, une perception du monde environnant. Ce principe dit de « transduction » exprime la transformation d’une forme d’énergie (sonore) en une autre (influx nerveux, électrique), d’une grandeur physique en une autre. Un microphone, un haut-parleur, une oreille, sont des transducteurs d’énergie ; l’énergie en question, au travers de cette vibration de l’air, permet le transport d’informations (sonores), qui, perçu par un organe récepteur via un vivant, ou de l’un de ses outillements, une machine enregistreuse, va emmagasiner dans une mémoire ; ces informations seront traitées par les organes décrypteur de la structure vivante ou robotique (l’outil informatisé), afin de les utiliser dans le quotidien de son existence ou la nécessité de sa tâche. La sonorité offerte par les mouvements oscillatoires de l’air que chaque être respire, en plus d’être ce gaz indispensable à la survie de beaucoup de vivants, offre un support de communication commun à beaucoup d’entre eux et permet de se repérer dans l’espace terrestre (cette qualité de l’air à transmettre les vibrations est commune à celle de l’eau).